L’impact environnemental de l’élevage ovin et bovin

L’élevage ovin et bovin intensif constitue une des principales causes du dérèglement climatique dû à leur impact environnemental conséquent. La surconsommation mondiale de viande et de lait entraîne une augmentation forte de la demande, et par conséquent, un élevage de plus en plus intensif. 

Les impacts environnementaux clairs de l’élevage

L’élevage bovin et ovin constitue une des plus grandes sources de revenus propres des grands pays comme les États-Unis, la Chine, le Brésil ou encore le Royaume-Uni. Face à la demande mondiale croissante en viande et en produits laitiers de tout genre, les producteurs sont contraints d’intensifier l’élevage, au point de bouleverser l’équilibre environnemental. En effet, les impacts de l’élevage, qu’il soit intensif ou extensif, sont principalement caractérisés par la substitution des forêts par de grandes prairies d’élevage, par la surconsommation d’eau et d’énergie ou encore par un risque de pollution de l’eau.

Un impact qui dépend du type d’élevage

Cet impact va principalement dépendre du type d’élevage entrepris. Pour l’élevage intensif, les animaux vont être concentrés dans des bâtiments ou des parcs fermés. Des cultures végétales intensives avec des techniques modernes (bâtiments thermorégulés, énergies fossiles, machinisme, etc.) vont être mises au point. Pour l’élevage extensif, les animaux vont être parqués dans des prairies naturelles ou artificielles. En général, il n’y a pas de forte utilisation de produits chimiques, mais le principal risque est le rejet d’azote, la mauvaise régulation de la charge en bétail en cas de surpâturage.

L’élevage bio : une solution à long terme

L’élevage biologique n’est autre qu’un mode de production et de transformation qui respecte l’environnement, du bien-être de l’animal, mais aussi de la biodiversité. Il apporte des solutions tangibles et réalisables face au changement climatique. Pour le réaliser, les éleveurs devraient bannir l’élevage hors-sol puisque tous les ruminants vont avoir accès aux pâturages naturels ou artificiels, dès que les conditions le permettent. La taille des bâtiments et la densité des animaux sont également limitées pour réduire au maximum le rejet d’azote.