Comment la Formule 1 se met au vert ?
La pratique de la Formule 1 ainsi que des sports automobiles engendre 260 000 tonnes de CO2 par an, ce qui nécessite un combat écologique plus important. Ce rapport de la Fédération Internationale de l’Automobile a conscientisé les acteurs dans ce secteur qui ont décidé de rendre la Formule 1 plus respectueuse de l’environnement.
Qu’en est-il du rapport de la FIA ?
En 2019, le rapport de la FIA a affirmé que la Formule 1 émet environ 256 551 tonnes de CO2 chaque année. La pratique de ce sport et le combat écologique mené par les écuries, les pilotes et la fédération font débat. Cependant, la consommation et l’émission de CO2 des monoplaces dans ce domaine sont assez faibles, soit 0,07 %. Par ailleurs, le rapport révèle qu’une vingtaine de voitures qui brûlent 150 000 litres de carburant pendant une saison équivaut à un vol de 10 h pour un Boeing 747.
Quelles sont les causes des émissions de CO2 ?
Si le problème n’est pas lié à l’émission de CO2 des monoplaces en Formule 1, ce sont les trajets effectués par les équipes à travers le monde qui sont pointés du doigt. En effet, 45 % des émissions de carbone rendent responsable le côté logistique. D’une part, il existe aussi les divers événements associés à la Formule 1 qui engendrent 7,3 % des 260 000 tonnes de CO2. D’autre part, l’émission de 50 000 tonnes de CO2 par les usines et les installations sont également mises en cause.
Les différents projets de la Formule 1
En 2026, la Formule 1 mise sur la production et l’utilisation d’un carburant bio, soit un carburant 100 % durable. Les écuries vont opter pour un carburant avec 10 % d’éthanol. Dans 4 ans, leur objectif commun est de parvenir jusqu’à 100 %. En 2030, la Formule 1 s’engage à réduire totalement son empreinte carbone. De son côté, l’écurie Mercedes a choisi d’investir dans un carburant d’aviation durable lors de ses trajets pendant la saison. Un pas de plus pour rendre la Formule 1 plus respectueuse de l’environnement.