Tout savoir sur la police de l’eau

La police de l’eau est une institution chargée d’une mission cruciale, celle d’assurer la préservation des ressources aquatiques et de l’eau, en général. Sa composition et son fonctionnement diffèrent largement de ce que l’on attend souvent d’une police. En effet, l’institution est composée de plusieurs entités, judiciaires comme administratives.

Police de l’eau : composition

La police de l’eau œuvre dans le cadre strict du Code de l’environnement. À ce titre, elle est composée de plusieurs entités, dont deux principaux : la police judiciaire et la police administrative. La première est essentiellement chargée de réaliser les contrôles et les éventuelles verbalisations. La police judiciaire peut être la gendarmerie, la police nationale, les garde-pêche, etc. Pour sa part, la police administrative est composée, en particulier, d’organes plus bureaucratiques comme la Direction départementale des territoires (DDT) ou l’Office français de la biodiversité (OFB), entre autres. Elle peut aussi effectuer des surveillances et attribuer des sanctions administratives.

Les missions de la police de l’eau

La police de l’eau agit pour le respect du patrimoine commun qu’est l’eau. À ce titre, elle a un rôle de réglementation des différentes infrastructures qui peuvent avoir un effet néfaste sur l’eau et tout ce qui l’entoure comme la santé, la disponibilité des ressources ou la sécurité. Ainsi, l’institution est en charge de concilier les besoins et la nécessité de préserver les ressources en eau. Des contrôles sont donc réalisés régulièrement par la police de l’eau pour éventuellement attribuer des sanctions.

Quand, pourquoi et comment solliciter la police de l’eau ?

La police de l’eau peut être contactée par tout individu qui constate un dégât par un tiers de milieux aquatiques. Cela peut survenir, notamment, en cas de pollution accidentelle ou intentionnelle. Pour cela, chaque citoyen peut faire directement appel à la police ou la gendarmerie, ou même les pompiers. La Mairie peut être alertée en deuxième recours, de même que les services comme la DDT ou l’OFB.