Le nouveau rapport du Giec : une alarme pour l’humanité

Le Giec en est aujourd’hui à son 6ème cycle d’évaluation des causes, des répercussions potentielles et des stratégies de parade du réchauffement climatique. Inquiétant, le dernier rapport de ce Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est une véritable sonnette d’alarme pour l’humanité. Il est, d’ailleurs, considéré comme la plus importante publication de cet organisme depuis 2014. 

1,2 degré Celsius de plus qu’en 1850

En termes de réchauffement planétaire, nous sommes actuellement très proches du seuil de 1,5 °C convenu au niveau international. Fortement inquiet, le chef de l’ONU a signalé que nous avons déjà atteint 1,2 °C de plus qu’en 1850 et que nous sommes toujours en augmentation. Il a également souligné que le seul moyen pour éviter de dépasser ce seuil est d’intensifier en toute urgence nos efforts. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle la conférence des Nations Unies sur le climat prévue à Glasgow est si importante. 

Des solutions possibles pour tous

Le secrétaire général de l’ONU invite les nations, notamment le G20 et les autres grands émetteurs à agir immédiatement pour éviter que l’objectif de 1,5 °C ne soit dépassé trop rapidement. Aucune nouvelle centrale au charbon ne doit plus être construite après cette année 2021. Nous devons également mettre fin à la production de combustibles fossiles et nous réorienter vers les énergies renouvelables. Par ailleurs, les pays de l’OCDE doivent éliminer de manière progressive le charbon d’ici 2030, jusqu’à 2040 pour les autres pays. 

Mieux protéger les nations les plus vulnérables

Les impacts climatiques vont très certainement s’aggraver. Selon le chef des Nations Unies, il est impératif de protéger la vie et les moyens de subsistance de ceux qui sont en première ligne de la crise climatique. Pour cela, il a appelé à arrêter le financement de l’adaptation et de la résilience. Et pour cause, seuls 21 % de l’aide climatique est consacrée à l’adaptation. Les donateurs et banques multilatérales sont exhortés à allouer au moins 50 % de l’ensemble des financements publics prévus pour le climat pour les femmes et les groupes vulnérables.