Comment préserver la nappe phréatique ?

La nappe phréatique constitue la couche d’eau souterraine se trouvant à une faible profondeur, un élément incontournable dans l’adduction d’eau potable. Son existence a d’importantes interactions avec le monde aquatique à la surface. Sa diversité dépend du milieu écologique concerné.

Quelques mots sur la nappe phréatique 

Les nappes phréatiques peuvent être classées en 3 catégories : les libres, les captives et les semi-captives. Les premières présentent un niveau variable et ne sont pas limitées par une couche imperméable. Les secondes restent sous pression entre d’autres couches et l’eau monte, une fois la terre creusée. Les troisièmes désignent les nappes semi-perméables. Ces étendues d’eau souterraine sont renouvelées par l’eau de pluie ou les fossiles (paléohybriques) non renouvelables.

Les problèmes de nos jours

Actuellement, la nappe phréatique universelle semble se dégrader, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les causes de cette situation émanent de la nature elle-même et des activités humaines. Le pompage diesel ou électrique tarit les réservoirs d’eau souterraine. Or, le renouvellement via les eaux de pluie ou les précipitations n’a pas encore eu lieu. En outre, la surpopulation dans certains pays a entraîné une surabondance d’eau douce. Les eaux salines des zones littorales risquent également de s’infiltrer dans les couches souterraines aquifères.

Les mesures à prendre

La situation des nappes phréatiques reste instable dans certaines régions et doit être délimitée le plus rapidement possible. Des périmètres de protection près des captages doivent être établis. Par ailleurs, toute source de pollution des eaux devrait être stoppée. Les parcs naturels hydrogéologiques constituent également une excellente solution. Ces installations vont préserver les eaux souterraines. Aussi, l’usage des nitrates et des pesticides a un impact négatif sur la qualité des nappes phréatiques et doit donc être strictement contrôlé.