La pollution plastique, les impacts environnementaux

Présentant des effets nuisibles sur l’écosystème, les plastiques ont également un impact sur les aliments que nous mangeons, l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons. Selon une étude effectuée par l’Université de Newcastle, un individu pourrait ingérer environ 5 grammes de plastique chaque semaine.

Les impacts sur l’écosystème

Il est capital de savoir que le plastique pollue toute la planète. On le trouve partout : au fond des océans, dans l’air, voire dans nos aliments. Les plastiques sont fabriqués à partir du pétrole. Une fois présents dans les sols, rivières et océans, ils seront très difficiles à retirer. Le plastique que nous voyons s’échouer sur les plages ne représente qu’une infime quantité. Sachez que plus de deux tiers du plastique rejeté dans la mer se retrouvent au fond de l’océan, ce qui explique l’ingestion de ces substances par les poissons, autres fruits de mer et sa présence dans le sel. Les micro-plastiques présentent alors des conséquences environnementales et sanitaires très importantes.

Le recours au recyclage

Aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents, le taux de recyclage du plastique collecté par les ménages est souvent inférieur à 50 %. En général, seul 9 % du plastique mondial est recyclé. Seule une très petite partie de cette quantité est réutilisée pour fabriquer des emballages. L’insuffisance d’infrastructures et de dispositifs capables d’assurer le suivi des déchets en plastique, sont les causes principales de l’inefficacité du recyclage.

Des agissements bien pensés

Face à une telle situation, il est plus qu’indispensable de mettre en œuvre des stratégies qui vont permettre de réduire les impacts néfastes du plastique sur l’écosystème. Les solutions à court terme consisteraient tout d’abord à éliminer les emballages superflus difficiles à recycler. Vient ensuite le développement de l’usage de systèmes réutilisables ou rechargeables pour le transport et le stockage des produits. À long terme, il nous faudra changer nos habitudes de consommation. Nous devrons, par exemple, consommer moins de produits transformés, tels que les jus de fruits en brique ou les plats cuisinés conditionnés dans des emballages en plastique.