Les COP : conférences mondiales sur le climat

La Conférence des Parties ou « Conference of the Parties » (COP) est un organe qui réunit des États engagés pour la lutte contre le réchauffement climatique. Le principal objectif de ces conférences est ainsi orienté vers l’application de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 1992.

Les COP marquants

L’histoire des COP retrace un long processus associant des problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques. Elle commence en 1992 avec le Sommet de la Terre de Rio où les Parties (197 pays engagés actuellement) ont pris conscience de l’existence d’un changement climatique d’origine anthropique. En 1997, il y a eu le Protocole de Kyoto qui engageait les pays industrialisés à diminuer leurs émissions de GES de 5 %. La Conférence de Copenhague de 2009, quant à elle, est marquée par la limitation du réchauffement climatique à 2 °C. 

Les contributions de la COP 21

L’Accord de Paris de 2015 établi lors de la COP 21 a marqué l’histoire grâce à ses objectifs ambitieux. Ils se traduisent effectivement par l’engagement de la communauté internationale à contenir le réchauffement climatique en dessus de +1,5 °C. Les pays signataires acceptent ainsi de faire l’effort nécessaire pour réduire leurs émissions de GES d’ici 2030. Aussi, ils ont mis en place des financements durables pour la lutte et l’adaptation climatique dans les pays en voie de développement. De plus, un agenda des solutions est lancé pour prendre en compte les initiatives non gouvernementales.

Les enjeux de la COP 26

En novembre 2021, la prochaine conférence des Nations Unies pour le climat est prévue à Glasgow (Écosse). Elle sera un véritable succès si les Parties considèrent les points suivants. D’abord, il faut mettre en place des plans concrets pour accélérer la réduction des GES (prévue pour 2030 selon l’Accord de Paris). Les conférenciers doivent aussi respecter le cadre du Fonds vert pour le climat au sein des pays en voie de développement. Ils doivent également chercher des solutions plus fructueuses sur la résilience aux effets des changements climatiques.