Les plantes contribuent à ralentir le réchauffement climatique, selon une étude

Les plantes aspirent le CO2 (dioxyde de carbone) et contribuent à ralentir, mais en aucun cas à arrêter, le réchauffement climatique, selon une étude récente. Celle-ci a été réalisée par le Laboratoire national Lawrence-Berkeley  et l’Université de Californie à Berkeley. Les plantes sont-elles capables de produire plus de photosynthèse lorsque le taux de présent CO2 dans l’atmosphère augmente ?

Absorption du CO2 par les plantes

Mis à part les océans et les sols, les plantes et les forêts nous rendent un service précieux, en absorbant la moitié de nos émissions de CO2. Mais si le réchauffement climatique persiste, ces ressources naturelles appelées « puits de carbone » perdront progressivement leur capacité d’absorption. Avec les scénarios futurs dans lesquels nous émettons plus de carbone, ces puits de carbone deviennent moins efficaces.

Qu’en est-il du rôle de la photosynthèse ?

Dans cette étude, les scientifiques se sont demandé si les plantes peuvent réagir en faisant plus de photosynthèse et en aspirant encore plus de CO2 lorsque ce dernier augmente. Les participants à cette étude ont utilisé une nouvelle approche grâce à la télédétection, l’apprentissage automatique et aux modèles de biosphère terrestre pour découvrir si les plantes effectuent effectivement plus de photosynthèse. Ils ont constaté une photosynthèse mondiale plus élevée durant les 30 dernières années durant lesquelles le taux de dioxyde carbone a augmenté.

Une incertitude pour l’avenir

Les scientifiques n’ont pas manqué de montrer leur incertitude quant à la manière dont les plantes continueront de réagir face à l’augmentation du CO2 dans l’avenir. Il se peut que les plantes atteignent leur limite à un moment donné, mais on ne sait pas quand. À ce stade, les puits terrestres auront une capacité beaucoup plus faible pour absorber le CO2. Alors qu’ils constituent uniquement la seule solution naturelle dont nous disposons pour lutter contre le changement climatique.